Schmuck und Kleidungszubehör aus der frühbyzantinischen Nordnekropole von Argos

Résumé

Bijoux et accessoires vestimentaires de la nécropole nord de l'époque byzantine précoce à Argos
Avec cette étude, on publie pour la première fois une quantité plus importante d’objets de la ville d’Argos de l’époque byzantine précoce (N. Argolidas / GR). Il s’agit de bijoux et d’accessoires vestimentaires provenant de tombes à ciste et de tombes en tuiles de la nécropole nord extra muros de l’époque byzantine précoce que des fouilles de sauvetage menées dans la partie moderne de la ville mettent au jour depuis 1972. Ces objets, non publiés jusqu’ici, comprennent des boucles d’oreilles, épingles à cheveux, épingles, anneaux, boucles de ceintures, fibules, amulettes, ainsi que des couteaux que des études comparables permettent de dater du 5e et surtout du 6e siècle. On y trouve des types de bijoux connus, mais aussi inconnus de l’époque byzantine précoce qui faisaient partie du mobilier des classes moyenne aisée et inférieure d’Argos. Cette étude met l’accent sur les boucles d’oreilles qui forment la plus grande catégorie d’objets de la nécropole nord. Comme les tombes en tuiles ne contenaient qu’un seul squelette qui déterminait d’ailleurs leur dimension, on a pu démontrer que les boucles d’oreilles d’Argos ne se retrouvent que dans les plus petites tombes. Ceci indique que les enfants portaient déjà très tôt des boucles d’oreilles et qu’elles les accompagnaient souvent dans leur sépulture. La tombe en tuiles d’un enfant de 5-7 ans revêt ici une signification particulière, car il portait une seule boucle d’oreilles avec une arme à ses côtés: C’était donc un garçon. Nous avons donc la preuve archéologique d’une coutume vestimentaire connue de l’iconographie et des écrits byzantins.
La majorité des bijoux et accessoires vestimentaires provenant des tombes de la nécropole nord d’Argos s’intègre dans l’éventail des objets caractéristiques des nécropoles de l’époque byzantine précoce connues du bassin méditerranéen. Mais d’autres objets échappent aux catégories connues et démontrent bien que nos connaissances des objets et coutumes funéraires de l’époque byzantine précoce au centre de l’Empire byzantin restent lacunaires et nécessitent de plus amples recherches