Eine kaiserliche Insignie? Der Juwelenkragen aus dem sog. Schatzfund von Assiût

  • Yvonne Stolz (Auteur)

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Résumé

Le seul collier byzantin à pendentif qui nous soit parvenu est connu sous le nom de Berliner Juwelenkragen (Pl. 1 - 2, 2) et a été acheté à un antiquaire du Caire dans un lot appelé ‹Trésor d’Assiût›. La technique, les
motifs ajourés ainsi que la monture datent l’objet entre la seconde moitié du 6e et la première moitié du 7e siècle. Cette datation est confirmée par la présence dans le même lot d’une paire de bracelets et d’un collier qui forment probablement une parure complète (Pl. 2, 3 - 3, 1). D’après l’iconographie, ces larges colliers à pendentifs sont attestés dès le 4e  siècle chez des particuliers, des figures mythologiques, des saints et des femmes de la famille impériale. A partir du 5e siècle, ils sont moins répandus. On ne les trouve plus que sur les personnifications de Constantinople et de Rome, les représentations de Marie et d’Agnès en habit impérial ou bien de quelques femmes de la famille impériale. Il semble donc que ces colliers aient pris un statut de regalia, ce qui est confirmé par d’autres artefacts médiévaux comme le collier du trésor de Preslav et le Maniakon du trésor de l’impératrice trouvé à Mayence. Le collier de Berlin est orné d’émeraudes, de jacinthes (une améthyste et plusieurs saphirs) et de perles. Ceci le différencie des autres joyaux des 6e et 7e siècles sur lesquels aucune combinaison aussi riche de matériaux n’est connue. D’après les sources écrites comme iconographiques, les  émeraudes, les jacinthes et les perles font partie de la parure impériale du début du 5e jusqu’au 7e siècle. Sous Justinien, l’édit 11.12 du Codex Iustinianus limite l’utilisation de ces matériaux pour la réalisation de regalia et de bijoux impériaux au sein du palais impérial.
En fonction de sa forme et des matériaux qui le composent, le Berliner Juwelenkragen appartenait donc probablement à un membre de la famille impériale byzantine et doit provenir d’un atelier du palais de Constantinople. Il pourrait avoir été déposé comme offrande dans un sanctuaire proto-byzantin d’Egypte.

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Publiée
2015-02-18
Langue
de
Contributeur ou commenditaire
RGZM
Mots-clés
Frühmittelalter, 6.-7. Jh. n.Chr., Nordafrika, Ägypten, Halsschmuck, Goldschmuck